Depuis plusieurs années, nous collaborons activement avec les Bâtiments de France (ABF) et la Direction des Affaires Culturelles (DRAC) des Hauts-de-France.
Notre objectif est de lancer des travaux majeurs sur l'église Saint-Martin, incluant la charpente, les vitraux, la restauration du plafond en béton armé, la réfection des fresques et du clocher, ainsi que d'autres travaux divers.
Pour nous permettre de réduire les coûts, nous avons demandé le classement aux Monuments Historiques de l'église il y a plusieurs années ; ce classement a été obtenu seulement cette année, ce qui est une étape cruciale.
Cependant, à notre grand désespoir, la dégradation de l'édifice s'accélère ; c'est pourquoi, j'ai le regret de vous informer qu'en accord avec Mme la Maire, nous avons pris la décision de fermer l'église au public.
Un arrêté municipal a été émis à cet effet.
Cette mesure de sécurité s'impose car, depuis plusieurs mois déjà (si ce n'est des années), des petits morceaux de béton se détachent du plafond, j'ai retrouvé, le samedi 6 septembre 2025 une chute assez importante sur une chaise.
Afin d'éviter tout risque d'accident, nous ne pouvons nous permettre qu'un tel morceau, tombant d'une hauteur d'une dizaine de mètres, puisse blesser un visiteur ou une personne participant à un office.
"le morceau de béton pesant 90 grammes atteindrait une vitesse d'environ 50 km/h après une chute de 10 mètres. Toute l'énergie accumulée pendant sa chute serait concentrée sur un point très précis et très dur, à l'impact, les conséquences immédiates seraient : soit une fracture ou enfoncement du crâne, des lésions cérébrales ou des conséquences neurologiques graves (de telles blessures peuvent causer des dommages irréversibles au cerveau, un coma ou entraîner la mort). En résumé, même un petit objet, lorsqu'il tombe d'une hauteur importante, devient une arme potentiellement mortelle en raison de la vitesse et de l'énergie cinétique qu'il accumule."
La fermeture de l'édifice est une mesure indispensable pour la sécurité de tous.
Nous avons interrogé l'ABF afin de savoir s'il est possible, en attendant les travaux, de protéger le plafond par un filet de sécurité.